Barrage de police devant le bâtiment de l’Assemblée nationale à Erevan ce 14 septembre

Les combats ont hélas repris au début de cette semaine à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaidjan. Du côté arménien, on annonce déjà une centaine de soldats tués. Les deux pays se renvoient la responsabilité de cette réactivation des hostilités. Ce jeudi 15 septembre, une désescalade semble s’amorcer et, sous la pression de la Russie, des Etats-Unis et de l’Union européenne, un cessez-le-feu serait en voie de négociation. Cette situation a suscité au centre d’Erevan des manifestations de l’opposition qui, aux cris de « Pashinian, traître! « , exigent la démission immédiate du Premier Ministre, Nicolas Pashinian. La police a dû se déployer devant l’Assemblée nationale pour empêcher les manifestants d’y pénétrer. Entre agression externe et désunion interne, l’Arménie vit à nouveau des jours difficiles.